vendredi 30 mai 2008

La merde est l'avenir de l'homme


Préserver la planète bleue, en valorisant le BIOGAZ.

Et si nos déchets corporels n'étaient pas si méprisables? Et s'ils constituaient une richesse? Et si la bouse et le lisier dont se servent depuis toujours les agriculteurs, n'étaient rien à côté des possibilités d'exploitation des déjections de plus de six milliards d'humains?


En Chine, on le sait, dans certaines campagnes, on recueille dans des cuves collectives, et on utilise, les gaz produits pour se chauffer et s'éclairer. Les usines à biogaz font partie des nouvelles sources d'énergie.

Arte, du 2 au 4 juin, à 19 heures, ose évoquer la fabuleuse histoire des excréments.

Une occasion de changer de regard sur le pur et l'impur, le sale et le propre, l'utile et le repoussant, le rentable et l'éliminable. Une approche économique qui n'est pas sans intérêt philosophique.

mercredi 21 mai 2008

Pétrole : ne parlons plus de records!


En novembre 2007, Yves Cochet annonçait dans Le Monde, "À 100 dollars le baril, on change de civilisation"
.

NEW YORK - Le baril de pétrole a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 133 dollars mercredi à New York, tandis que le pétrole Brent côté à Londres a amélioré son record historique à 132,49 dollars le baril.

Vers 18H30 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en juillet grimpait de 4,12 dollars à 133,19 dollars, peu après avoir touché un nouveau record à 133,38 dollars.

A Londres, le baril de Brent pour la mer du Nord pour livraison en juillet bondissait de 4,32 dollars à 132,15 dollars, juste après avoir atteint un record absolu à 132,49 dollars.

En un an, les prix de l'or noir ont plus que doublé des deux côtés de l'Atlantique.

Les analystes prévoient désormais un baril à 150 dollars pour 2008.

Les marchés pétroliers, qui avaient fait tomber pour la première fois en début de journée la barre des 130 dollars le baril tant à New York qu'à Londres, ont encore été dopés mercredi par une chute imprévue des réserves pétrolières aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'énergie.

(©AFP / 21 mai 2008 20h43)

Le 22 mai, à Singapour, la barre des 135 dollars a été franchie... On pourrait passer son temps, actuellement, à surveiller le compteur. Inutile : la crise n'est plus quantitative mais qualitative.

Il n'y a plus de record; il n'y a plus de "seuil symbolique"; les 150 dollars présentés comme la prochaine limite peuvent être atteints en 2008 plus vite que prévu; on parlé de 200 dollars. Tout cela perd son sens si l'on ne dit pas que nous sommes déjà dans une autre civilisation que ça ne se voit pas mais va se faire puisamment sentir, mois après mois. À vouloir tout changer (dans les mots) en ne changeant rien (dans les actes), on est condamné à changer comme on ne voulait pas changer, c'est-à-dire dans la souffrance!

dimanche 18 mai 2008

Le pôle sud a parlé


Dans le cadre du projet EPICA (European Project for Ice Coring in Antarctica), une carotte de glace, forée en Antarctique, "âgée" de 800 000 ans, soit 8 cycles climatiques glaciaire-interglaciaires a pu être extraite. Il s’agit de la glace la plus ancienne jamais prélevée à ce jour. L’analyse des bulles de gaz piégées dans cette glace a permis d’étendre les enregistrements de la composition de l'atmosphère en dioxyde de carbone (CO2) et méthane (CH4). Avec ces nouvelles mesures, les chercheurs disposent, pour la première fois, de courbes de référence des teneurs en CO2 et CH4 témoignant de l’évolution de ces gaz sur cette période très ancienne. Une véritable aubaine pour les scientifiques qui tentent de comprendre les corrélations entre les changements climatiques terrestres et le cycle du carbone.

Ce travail a déjà permis des avancées fondamentales sur plusieurs points. Il confirme, tout en l’étendant, l’étroite corrélation observée entre les températures enregistrées en Antarctique dans le passé et les teneurs atmosphériques en CO2 et CH4. Autre observation capitale : jamais, sur les derniers 800 000 ans, n’ont été relevées des teneurs en gaz à effet de serre aussi élevées qu’aujourd’hui (les valeurs actuelles dépassent 380 ppmv(5) pour le CO2 et 1 800 ppbv(6) pour le CH4).

En l'absence de gaz à effet de serre (vapeur d'eau, dioxyde de carbone, méthane…), la température moyenne à la surface de la Terre atteindrait à peine -18°C. Dans ces conditions, toute vie serait impossible. Mais aujourd'hui, à l'inverse, la concentration de ces gaz dans l’atmosphère a considérablement augmenté du fait des activités humaines (combustion des énergies fossiles, développement de l'agriculture). Voilà pourquoi nous courons le risque de l'impossibilité de vivre sur Terre, par excès de réchauffement.

Source : la revue scientifique Nature du 15 mai 2008
Voir aussi : http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=1661

lundi 12 mai 2008

René Dumont : c'était en mai 1974, il y a 34 ans...

Le faux naïf s’exprimait ainsi dans la Gueule ouverte (mensuel, mai 1974). On a, dit-on, gravement tort d'avoir raison trop tôt...


... "Tous ces amis sont venus me chercher pour me présenter aux présidentielles au nom du Mouvement Ecologique. Jusqu’à présent, tout ce que pouvaient faire les écologistes, c’était d’aller frapper à la porte des candidats en leur disant, dites donc, soyez gentils, tenez compte de la gravité de la situation. Les candidats nous répondaient : « Oh ! Combien vous avez raison », et dès que nous avions tourné le dos, ils oubliaient tout ce que nous leur avions dit.

… Je suis en ce moment le porte-parole parce qu’il en fallait un, mais je ne suis pas le leader. Mais pour le mouvement écologique, je fais un petit testament dans lequel je lui conseille de se structurer pour continuer un groupe ayant une possibilité de pression politique. Je ne dis pas la forme à trouver, mais cette action politique est destinée à faire un projet révolutionnaire de changement total de la société, condamnant l’économie de profit, l’économie capitaliste. Il n’y a pas de défense écologique qui ne passe par une solution politique."
___________________

Extrait, cette fois, de son discours de candidature : "Soyons clairs: un progrès dont la rançon est si lourde, pour notre santé, pour nos enfants, pour les travailleurs, n'est pas le progrès. La croissance n'a pas supprimé les inégalités en France: elle les a accentuées".


samedi 10 mai 2008

Flambée du pétrole... Jusqu'où?


Le cours du pétrole a dépassé vendredi, 8 mai, pour la première fois, le seuil de 126 dollars à New York, à 126,20 dollars. Spectaculaire sur un an, la hausse des prix s'est encore accélérée au cours des mois : 100 dollars le 2 janvier, 105 dollars le 6 mars, 110 dolllars le 13 mars. Depuis lundi, où les prix ont dépassé 120 dollars pour la première fois, l'emballement est vertigineux et les records tombent dru tous les jours. A Londres, le baril de Brent a atteint, pour la première fois, 125,90 dollars.

Le principal facteur, présent dès 2002, est l'inquiétude suscitée par la croissance de la demande pétrolière dans les pays émergents, notamment en Chine.

Dans ce contexte, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (40% de la production mondiale) n'a rien fait pour calmer les prix. Les producteurs de l'Opep craignent que les prix s'effondrent s'ils mettent trop de pétrole sur le marché, qu'ils jugent correctement approvisionné.

"Un autre grand facteur, fréquemment cité en ce moment, est le vif intérêt des fonds d'investissement pour l'or noir, attirés par la rapide appréciation des prix du pétrole cette année". Accusés par l'Opep d'être les grands responsables de la flambée pétrolière, les investisseurs s'en défendent et font remarquer que les prix ont poursuivi leur ascension cette semaine malgré le rebond du dollar face à l'euro. Or, les spéculateurs avaient eu tendance à acheter du pétrole pour se couvrir contre l'inflation en période de baisse du dollar.

Avec le calendrier, un dernier piment pourrait encore faire grimper les prix : la "driving season" (saison des grands déplacements automobiles aux Etats-Unis) approche, réclamant de vastes quantités d'essence.

Source AFP.

"Si l’on prend en compte le fait que l’humanité s’apprête à consommer en deux siècles ce que la nature a mis des milliers d’années à fabriquer. Si l’on comptabilise toutes les pollutions que génèrent les 87 millions de barils pétrole brûlés quotidiennement par l’économie mondiale. Peut-être que l’on peut se dire que 126 dollars pour 160 litres d’un baril de pétrole ce n’est vraiment pas si cher que cela".
Michel Sage, dans : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3128

lundi 5 mai 2008

La barre des 120 dollars le baril est franchie



Un lundi noir à New York!
On pensait avoir atteint un record lundi dernier avec un baril à 119,93 dollars, ce qui correspondait à une hausse de 80% en un an. Il a été battu ce lundi, à 17 heures 15, l’or noir passant pour la première fois la barrière symbolique des 120 dollars, à New York, atteignant le montant record de 120,20 dollars.

Comment expliquer une telle hausse? C'est très simple: le marché s’est enflammé suite à de nouvelles perturbations sur des sites de production au Nigeria, le premier producteur africain d’or noir. (1)


C'est la faute aux Noirs du Nigéria...
Puisqu'on vous dit que c'est très simple! L'or noir des Noirs met l'économie à feu et à sang. C'est leur arme de destruction massive. Il va falloir leur envoyer les G.I.
Source : http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/chiffre/324727.FR.php (d'après l'AFP)

samedi 3 mai 2008

Retour à "l'âge de faire"

L'âge de faire en est à son numéro 20. Il coûte 0,50 euro! Il devient, en mai 2008, à la fois un journal papier et un journal en ligne (1). On le trouve, par exemple, à Éragny sur Oise chez PATIBIO (2). On peut donc y acheter et son pain et de quoi nourrir sa pensée. Car L'âge de faire apporte beaucoup d'infos sur l'actualité écologique et sur les actions qui sont menées partout en France. Son sous-titre (Ecologie, citoyenneté, solidarité), dit assez comment l'on peut dépasser le triptyque "environnement, démocratie, social" : il faut l'implication de tous, commune par commune, pour donner son plein sens à la vie politique.

(1) L'âge de faire, La Treille, 04290 Salignac. Tel : 04 92 61 24 97
journal@lagedefaire.org
www.lagedefaire.info

(2) Boulangerie Patibio, 1 rue des Fresnes, 95610 Éragny-sur-Oise.


jeudi 1 mai 2008

Vers l'éolienne de jardin?



Installer une éolienne vous assure une source d’énergie :
• 100% renouvelable
• ne nécessitant aucun carburant
• totalement indépendante des augmentations de prix de l’électricité, pétrole, gaz...

Extrait du Manifeste du vent :
" L’énergie du vent, parfaitement renouvelable, efficace contre l’effet de serre et non-productrice de déchets dangereux, doit assurer une part de plus en plus grande de notre électricité. La France est le deuxième pays européen en matière de potentiel éolien et seulement le 11ème producteur européen d'énergie éolienne.
Le développement de l’énergie éolienne, tout comme celui des autres énergies renouvelables (solaire thermique et photovoltaïque, hydraulique, biomasse, géothermie, …) doit s’inscrire dans une démarche de sobriété et d’efficacité énergétiques." (1)

Le designer français Philippe Starck a présenté à Milan le prototype d'une éolienne (2) de petite dimension, "abordable et démocratique", conçue en collaboration avec le groupe italien Pramac, (un fabricant de groupes électrogènes traditionnels, récemment réorienté sur les énergies renouvelables) destinée à M. Tout-le-Monde et qui peut être installée dans un jardin, voire sur une terrasse.

Elle devrait être commercialisée dès septembre prochain". "En fonction de sa taille - il y en a six-, elle traite entre 10 à 60% des besoins énergétiques individuels. Et elle vaudrait entre 300 et 400 euros", a précisé Philippe Starck au Figaro.

"L'idée, c'est de donner à tous la possibilité de produire sa propre énergie, comme lorsqu'on installe des panneaux solaires sur le toit de sa maison. Mais dans le cas de cette éolienne, produire sa propre énergie devient encore plus facile, car le prix en est beaucoup plus abordable et l'installation en est toute simple. il suffit d'avoir un bout de jardin ou même une terrasse", poursuit l'organisateur.

"L'idée, c'est de donner à tous la possibilité de produire sa propre énergie, comme lorsqu'on installe des panneaux solaires sur le toit de sa maison. Mais dans le cas de cette éolienne, produire sa propre énergie devient encore plus facile, car le prix en est beaucoup plus abordable et l'installation en est toute simple. Il suffit d'avoir un bout de jardin ou même une terrasse".

Bien entendu, tout ce qui peut "faire du fric" est accaparé. Inversement, il faut savoir que le temps des économies domestiques s'ouvre. Enfin!

(1) http://www.planete-eolienne.fr/manifeste.html

(2) Prototype de l'éolienne Starck




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