Pour qui lit l'allemand, telle est la référence du premier article ayant révélé cette contamination :
Louise Bergé, le 17 novembre 2013
Fukushima a beau se situer au Japon, à l’autre bout du monde, les conséquences de cet incident nucléaire survenu en 2011 se répercutent près de chez vous. Des experts viennent de retrouver des poissons radioactifs vendus dans les étalages des supermarchés suisses. Et la France alors ?
Fukushima a beau se situer au Japon, à l’autre bout du monde, les conséquences de cet incident nucléaire survenu en 2011 se répercutent près de chez vous. Des experts viennent de retrouver des poissons radioactifs vendus dans les étalages des supermarchés suisses. Et la France alors ?
Cette découverte a été faite grâce à une enquête de la station suisse Radio 105. Des employés ont sélectionné
deux spécimens de thon dans un supermarché suisse puis les ont faits
analyser par des experts du Laboratoire du canton de Bâle. Les
scientifiques ont découvert des traces d’un isotope radioactif, le
césium 137. Une substance qui est le résultat de la fission nucléaire
d’atomes d’uranium qui a lieu dans les centrales.
Ce qui fait le lien avec la centrale de Fukushima au Japon est que cet isotope possède une signature propre qui peut être tracée dans le monde.
Les experts considèrent ainsi qu’il n’y a quasiment aucun doute pour
que les poissons aient été contaminés par l’eau radioactive déversée
dans l’océan Pacifique depuis la catastrophe du 11 mars 2011. Et ce
malgré le fait que ces poissons aient été pêchés au large
desPhilippines.
Pour Markus Zehringer, directeur du laboratoire, c’est la seule
explication possible. Pourtant, il précise que les isotopes présents
dans les thons analysés ne présenteraient pas de danger immédiat pour
l’homme : « Avec 0,4 becquerels par kilogramme de césium 137, les
valeurs sont encore en deçà de la limite de 1.250 becquerels par
kilogramme. » Rien ne dit en revanche combien de poissons ont été
contaminés, et dans quelles proportions, par ces isotopes radioactifs.
En l’état, les chercheurs ne peuvent pas non plus établir le nombre de
poissonneries et de supermarchés concernés.
La centrale de Fukushima continue encore de déverser des substances
radioactives dans l’océan, environ 300 tonnes d’eau contaminée chaque
jour. Certains estiment que la contamination des océans durera environ 40 ans, dans le meilleur des cas.
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