vendredi 22 février 2008

Réduire la flotte d'avions commerciaux

Une "économie pauvre en carbone" est une économie qui ne fasse pas du commerce des denrées alimentaires un marché mondial obligeant à recourir à une très abondante flotte d'aeronefs! Consommer, par exemple, en France, la viande d'Argentine et, durant l'hiver, les haricots verts du Burkina Faso est incompatible avec les exhortations en faveur de la lutte contre le changement climatique. J-P D.

Réunis du 20 au 22 février à Monaco dans le cadre d’une session extraordinaire du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), une centaine de ministres de l’écologie réfléchissent au moyen de réussir la transition vers une économie pauvre en carbone

Selon le rapport de l'ONU, publié mercredi 20 février 2008, à Monaco, les 16 000 avions commerciaux à réacteurs en activité dans le monde émettent 600 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone par an, vecteur du réchauffement climatique, presque autant que toutes les activités humaines en Afrique sur la même période. Ce rapport souligne que les émissions de CO2 en provenance du secteur de l'aviation sont «de plus en plus abondantes et rapides».

Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre émis par les avions, qui produisent également de la vapeur d'eau et de l'oxyde nitreux.

Source : http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article2089

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