dimanche 16 mai 2010

L’appel des 60 savants à Nicolas Sarkozy



Si même dans France-Soir, on en est à publier des messages alarmants qyu tirent toutes les sonnettes d'alarme, à la fois, peut-être arrivons nous au moment crucial... Gaïa s'en moque et le volcan islandais, au mépris de tous les intérêts économiques du Nord de l'Europe, crache ses cendres brûlantes et abrasives. Pendant ce temps, les Cassandre se font ridiculiser, comme il est toujours arrivé à toutes les Cassandre. Il en est une pourtant, une Écotartuffe dirait le périodique Décroissance, qui hurle en solitaire et ruine son image médiatique : Nicolas Hulot. Le nouveau "voyage de M. Hulot l'entraine, cette fois, loin de ceux qui l'ont financé.
Le Syndrome du Titanic 2 l'annonce : "nous nous heurtons aux limites de la planète" et "le Système n'est pas la solution mais mais le problème". Eh bien, il a raison !




Paru dans : http://www.francesoir.fr/alimentation-catastrophe-naturelle-environnement-vie-quotidienne/ecologie-l-appel-des-60-savants-nic


Les patrons des grands laboratoires de recherche, les présidents de conseils scientifiques, les académiciens : la fine fleur des savants français spécialistes de l’écologie lance un appel d’urgence à Nicolas Sarkozy. Pour sauver la nature, « on ne peut plus attendre ! » préviennent-ils.

Soixante sommités s’alarment des « graves menaces qui pèsent sur notre planète » et s’inquiètent de « la disproportion persistante entre ces menaces et les réponses jusqu’ici apportées ». Les efforts du Grenelle de l’environnement, sont « bien réels, mais dérisoires au regard des enjeux », résume l’écophysiologiste Yvon le Maho. C’est la première fois que les scientifiques de la « biodiversité » s’organisent et sortent du bois.

La France n’est certes pas la seule à échouer, jusqu’ici, à freiner la destruction rapide des milieux naturels et des espèces. Le bilan planétaire que vient de dévoiler l’ONU montre qu’aucun pays n’est au rendez-vous de 2010 visant la stabilisation du rythme des dégradations. Les indicateurs, au contraire, ont tous viré au rouge : effondrements d’écosystèmes entiers, éradications d’espèces, destructions d’habitats, pollutions… Difficile, tant le rythme de ces changements est devenu rapide, de mesurer les facultés de réaction de la nature à ces catastrophes.

Déçus et inquiets, les chercheurs français demandent à Nicolas Sarkozy de hisser la barre beaucoup, beaucoup plus haut.

Écrit par Valérie Urman 13/05/10

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