mercredi 1 décembre 2010

Cancun : chercher l'espoir...


Un an après Copenhague et son « échec », l’ambiance est morose à la veille du 16e sommet de l’ONU sur le changement climatique, qui se tiendra du 29 novembre au 10 décembre au Mexique.

En l'absence des chefs d'État, il est possible de parler de choses sérieuses. La mauvaise volonté politique des Gouvernements qui craignent la pesée des exigences écologiques, sur les politiques économiques libérales qu'ils soutiennent, n'aura qu'un temps. Déjà, l'opération "pas si grave que ça" et la critique indigne du GIEC (auxquelles Claude Allègre et consorts ont participé) ont fait long feu. L'Académie des Sciences, en France, et les experts étrangers confirment que le réchauffement climatique non seulement existe et persiste mais s'aggrave. Les citoyens du monde entier ont à s'exprimer pour faire cesser ces comportements d'irresponsables gardant la tête dans le sable.

Après moi le déluge ? Non pas, le déluge a déjà commencé.




Depuis la convention-cadre sur les changements climatiques, adoptée en 1992, pays riches et pays pauvres n'ont pas les mêmes obligations. Seule une quarantaine de pays développés sont tenus de déclarer annuellement leurs niveaux d'émissions.

Dans une optique de compromis, l'Inde propose que toutes les grandes économies, y compris les économies émergentes, déclarent régulièrement leurs niveaux d'émissions. Les pays riches seraient tenus en outre de détailler leur aide financière à la lutte contre les conséquences du réchauffement climatique.

Cela constitue une concession importante de la part d'une grande économie émergente comme l'Inde, car elle permettrait de réduire les différences de traitement entre pays. La classification de 1992 classe toujours la Corée du Sud ou le Mexique parmi les pays en développement !

Cop 16 à Cancun : une des dernières grandes réunions avant la fin du protocole de Kyoto, en 2012. (Logo officiel)


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