samedi 10 mai 2008

Flambée du pétrole... Jusqu'où?


Le cours du pétrole a dépassé vendredi, 8 mai, pour la première fois, le seuil de 126 dollars à New York, à 126,20 dollars. Spectaculaire sur un an, la hausse des prix s'est encore accélérée au cours des mois : 100 dollars le 2 janvier, 105 dollars le 6 mars, 110 dolllars le 13 mars. Depuis lundi, où les prix ont dépassé 120 dollars pour la première fois, l'emballement est vertigineux et les records tombent dru tous les jours. A Londres, le baril de Brent a atteint, pour la première fois, 125,90 dollars.

Le principal facteur, présent dès 2002, est l'inquiétude suscitée par la croissance de la demande pétrolière dans les pays émergents, notamment en Chine.

Dans ce contexte, l'Organisation des pays producteurs de pétrole (40% de la production mondiale) n'a rien fait pour calmer les prix. Les producteurs de l'Opep craignent que les prix s'effondrent s'ils mettent trop de pétrole sur le marché, qu'ils jugent correctement approvisionné.

"Un autre grand facteur, fréquemment cité en ce moment, est le vif intérêt des fonds d'investissement pour l'or noir, attirés par la rapide appréciation des prix du pétrole cette année". Accusés par l'Opep d'être les grands responsables de la flambée pétrolière, les investisseurs s'en défendent et font remarquer que les prix ont poursuivi leur ascension cette semaine malgré le rebond du dollar face à l'euro. Or, les spéculateurs avaient eu tendance à acheter du pétrole pour se couvrir contre l'inflation en période de baisse du dollar.

Avec le calendrier, un dernier piment pourrait encore faire grimper les prix : la "driving season" (saison des grands déplacements automobiles aux Etats-Unis) approche, réclamant de vastes quantités d'essence.

Source AFP.

"Si l’on prend en compte le fait que l’humanité s’apprête à consommer en deux siècles ce que la nature a mis des milliers d’années à fabriquer. Si l’on comptabilise toutes les pollutions que génèrent les 87 millions de barils pétrole brûlés quotidiennement par l’économie mondiale. Peut-être que l’on peut se dire que 126 dollars pour 160 litres d’un baril de pétrole ce n’est vraiment pas si cher que cela".
Michel Sage, dans : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3128

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