jeudi 31 mars 2011

Pas question de contester le nucléaire !


Quand l'odieux le dispute au ridicule : n'oublions jamais !

Comme il l'a déjà fait, Nicolas Sarkozy a profité de son séjour japonais pour réaffirmer le choix nucléaire de la France. "Nous avons pris des engagements de réduction des gaz à effet de serre. Pour les remplir, il n'y a pas 150 solutions, il y a le nucléaire", a-t-il martelé dans un message limpide aux partisans de son arrêt. Dans la foulée, il a dénoncé ceux qui comme la chancelière allemande, Angela Merkel, ont pris des décisions sur l'avenir de la filière nucléaire dans l'urgence. "L'heure n'est pas aux choix précipités qui ne marquent qu'une seule chose, le manque de sang-froid", a-t-il jugé.

Seule concession à l'émotion suscitée dans le monde par le drame de Fukushima, le chef de l'Etat a souligné que l'avenir du nucléaire passait par un indispensable renforcement de sa sécurité. "Le problème est un problème de norme de sûreté plus que de choix de l'énergie nucléaire, pour laquelle il n'y a pas d'alternative à l'heure actuelle", a-t-il tranché.

M. Sarkozy a ainsi proposé la réunion en mai à Paris des autorités de sûreté nucléaire des pays du G20, qu'il préside, afin d'imposer les mêmes normes de sûreté des installations dans le monde entier. "Il est absolument anormal que ces normes de sûreté internationales n'existent pas (...), ce qui compte, c'est qu'avant la fin de l'année il y ait des normes internationales", a-t-il insisté, "le nucléaire n'est possible qu'avec des normes de sûreté exceptionnelles".

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