jeudi 3 janvier 2008

L'Antarctique : notre poumon blanc.

Sans le désert de glace du continent antarctique, île géante plus vaste que l'Europe, qui contient 70% de nos réserves d'eau douce, nous disparaitrons.

Nous avons le regard fixé sur l'Arctique où la fonte des glaces de la banquise laisse prévoir la possibilité de traverser le pôle nord en bateau, mais ce qui se passe tout au sud a de plus lourdes conséquences encore pour l'espèce humaine qui, pourtant ne peut vivre qu'à la marge de cet immense territoire.

Cet univers des grands froids était prodigue, sur le littoral, en espèces animales: manchots (onze espèces), albatros, phoques, otaries, éléphants de mer, baleines, etc..., mais surtout dans la mer, le krill (le crustacé le plus abondant sur la planète) et au fond de l'océan austral peuplée de vivants mal connus, ou inconnus, plus nombreux que partout ailleurs!

La hausse des températures, ne fut-ce que de 1 à 2 degrés en moyenne, menace cet équilibre unique au monde.

L'océan est le principal puits de carbone planétaire. L'immense océan austral piège efficacement le dioxyde de carbone qui est plus soluble dans l'eau froide que dans les eaux douces. Le dioxyde de carbone (appelé parfois, de façon impropre «gaz carbonique») est présent dans l'atmosphère dans une proportion qui augmente rapidement de par les activités humaines de consommation des combustibles fossiles : charbon, pétrole, gaz. C'est un gaz à effet de serre.

L'écosystème terrestre dépend donc de ce plus grand désert du monde, à 98% couvert de glace, et de l'océan qui le borde. L'Antarctique sans activités industrielles ou militaires, sans État, dont l'altitude maximale est celle du Mont Blanc, peuplé de moins de 2000 chercheurs, entouré par l'océan austral, en communication avec les autres océans pacifique, Atlantique, Indien, a un besoin immédat de la protection des hommes qui jusqu'ici, le menacent plutôt par les effets induits de leurs activités!

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