samedi 7 août 2010

Vers un Tchernobyl bis ?

Faut-il s'inquiéter des retombées radioactives des feux en Russie, demande Le Point ?
D'autres questions se posent :
• La canicule rend-elle les feux non maitrisables à une échelle géographique à ce point immense ?
• La non gestion ou la mauvaise de la forêt russe a-t-elle aggravé les périls ?
• Quelles populations la réanimation des risques autour de Tchernobyl peut-elle atteindre ?
• Quelle est, en réalité, la gravité des menaces autour de la centrale nucléaire de Sarov ?
• Les sites nucléaires militaires sont-ils, en vérité, concernés et comment ?
• Le discours de la Sureté nucléaire française est-il crédible après ses mensonges passés ?
• Où conduit le constat de la non maîtrise totale des risques nucléaires révélée par les incendies ?

http://www.lepoint.fr/societe/faut-il-s-inquieter-des-retombees-radioactives-des-feuen-russie-06-08-2010-1222872_23.php



En ce début de mois d’août, les feux qui ravagent la Russie s’étendent vers le sud-ouest du pays, menaçant des sites nucléaires tels que la région de Tchernobyl. En France, associations écologistes et organismes officiels envisagent le déplacement de particules radioactives vers l’Hexagone.

Favorisés par la canicule, les incendies qui sévissent sur le territoire russe progressent vers le sud, s’approchant notamment de l’Ukraine où les sites proches de Tchernobyl, toujours pollués par la catastrophe nucléaire de 1986, pourraient en brûlant dégager des émanations radioactives.

Mercredi, le feu n’était qu’à 4 km du centre nucléaire et militaire Arzamas 16, dans la région de Sarov à quelques centaines de km de Moscou. Une centrale nucléaire de la région de Voronej, à 500 km au sud de la capitale, a elle-aussi été menacée.

Si les autorités russes affirment avoir évacué les munitions et produits dangereux de certaines installations, l’association écologiste française Robin des bois reste néanmoins méfiante, et suggère une collaboration des pays européens pour faire face au risque de déplacement de particules radioactives au-delà des frontières russes.

Vigilance plus mesurée mais effective du côté de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français). Ses représentants suivent les évènements avec attention, indiquant que d’éventuelles particules toxiques ne pourraient atteindre l’Hexagone que portées par des nuages de fumée, risque pour l’instant faible vue la direction actuelle des vents dominants. Ils précisent que "les niveaux d'activité susceptibles d'être observés en France ne sont pas de nature à provoquer une inquiétude d'ordre sanitaire".

La lutte continue en Russie, où Moscou est saturée de fumées polluantes, et où le nombre de morts atteint maintenant le chiffre de 50

http://www.maxisciences.com/incendie/incendies-en-russie-risques-de-pollution-radioactive_art8634.html

http://www.rtbf.be/info/sites/rtbf-info/files/imagecache/DetailImage/node_images/photo_1280577720969-4-0.jpg

De la forêt au blé : la Russie touchée au cœur !


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