mardi 22 juillet 2008

19 centrales, 58 réacteurs sous surveillance...

Et ça continue.

Un nouvel incident sur le site de Saint Alban-Saint Maurice (Isère) a ainsi été révélé par le quotidien le Dauphiné Libéré, lundi 21 juillet. Quinze salariés d'entreprises extérieures intervenant sur un chantier de maintenance de la centrale nucléaire ont été «très légèrement contaminés» vendredi par des éléments radioactifs.


Le ministre de l'écologie a déclaré vouloir changer la culture des fililales qui travaillent de près ou de loin pour Areva et EDF. « J'ai le sentiment que plus on va vers les sous-traitants, plus la vigilance baisse» a-t-il dénoncé.

Piège pour le gouvernement : ou bien, il y aura davantage de transparence et la révélation d'incidents plus nombreux qu'on ne croit inquiètera fortement les Français, ou bien on continuera à cacher les dangers du nucléaire jusqu'à l'accident majeur qui générera la panique dans toute l'Europe.

Les centrales nucléaires en France

AFP/Infographie¦ Les centrales nucléaires en France

Les centrales nucléaires. La France en compte 19, comptant 58 réacteurs en exploitation. Elles sont exploitées par EDF. Un 59ème réacteur est en construction, l’EPR (3ème génération), à Flamanville (Bouygues, Areva et Alstom construisent, EDF exploite).

Les installations liées au cycle de l’uranium, le combustible utilisé dans l’industrie nucléaire. Il existe donc :

- des usines chargées de l’enrichissement de l’uranium, en amont de la chaîne.
- des installations d’entreposage, chargées de stocker les déchets radioactifs avant leur retraitement.
- une usine de retraitement des déchets radioactifs, située à La Hague.
- les ateliers de maintenance, chargés notamment du nettoiement des matériels en contact avec des matières radioactives.

Les installations nucléaires de recherche, comme celles liées au CEA (Commissariat à l’énergie atomique) ou au projet de réacteur de 4ème génération ITER (Cadarache).

• Les installations chargées du stockage des déchets radioactifs, gérées par l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).

Les installations nucléaires militaires.

Sylvain Mouillard. 20Minutes.fr, éditions du 18/07/2008

Source : http://www.20minutes.fr/article/242328/France-Les-differentes-installations-nucleaires-en-France.php

samedi 19 juillet 2008

Terrorismes nucléaires...

Il est deux nouvelles raisons, chacune étant suffisante, de s'écarter du nucléaire : la première est que la sécurité n'en peut être assurée en passant à la privatisation de cette industrie. La seconde est que la prolifération militaire et civile du nucléaire ouvre des espaces d'action pour les fous qui ne reculent devant rien pour mener leur guerre planétaire. Au terrorisme de ceux qui nous imposent, pour des générations et des générations, de vivre sous une épée de Damoclès auprès de déchets dangereux dont nous ne savons que faire, s'ajoute le terrorisme de ceux qui peuvent frapper là où cela peut faire le plus mal et tuer le plus à court, moyen et long terme. Un article du Télégramme, ci-dessous, le met bien en évidence.

Des enjeux politiques et commerciaux majeurs

Le nucléaire en France est sujet à caution. Mais à l’heure de la crise énergétique, les groupes privés comme Bouygues convoitent son contrôle. Deux alarmes nucléaires en quinze jours, c’est étonnant mais ça peut s’expliquer. En fait, le contexte de ces révélations est plus important que les fuites. Il est dominé par la crise de l’énergie, par la prétention de l’atome à relayer le pétrole et par les grandes manœuvres autour du pactole nucléaire. Le fait qu’une pollution radioactive soit constatée à Romans dix jours après celle de Tricastin n’implique pas un accroissement du danger. Cette coïncidence découle du fait qu’après la première alerte, des vérifications intensives ont permis de découvrir plus d’anomalies et que celles-ci ont été davantage médiatisées. Deux remarques, cependant. La première porte sur le vieillissement des installations nucléaires françaises. La seconde concerne les règles de sécurité, très strictes dans les grands groupes énergétiques, mais qui ont tendance à se diluer chez les sous-traitants. Il y a là deux bonnes raisons de récuser la privatisation. En dépit de sa propension à l’opacité, la culture nucléaire française est associée à la mystique de l’Etat, laquelle implique une conception exigeante du service public, donc de la sécurité. Ce n’est pas le cas des groupes privés, dont la finalité est d’abord de servir d’abord de bons dividendes aux actionnaires, parfois au détriment des investissements de sécurité. En 2005, Dominique de Villepin a refusé de livrer Areva à Martin Bouygues.

Stratégie de contrôle
Cet ami personnel du président de la République est par ailleurs le principal actionnaire d’Alstom, dont le P-DG est également un ami du chef de l’Etat. Les deux amis du président veulent Areva. La patronne d’Areva, Anne Lauvergeon, résiste farouchement. Elle est plus vulnérable depuis son échec en Chine et les retards de l’EPR en Finlande et en France. Les fuites de Tricastin et de Romans sont de nature à fragiliser sa stratégie d’autonomie à partenariats multiples. Il est vrai que Nicolas Sarkozy perd aussi pas mal de crédibilité sur ce dossier à cause de son discours d’avril en Tunisie qui vantait « la technologie nucléaire française, la plus sûre du monde ». Si la radioactivité se répand aussi facilement dans les parages du Rhône, il vaudrait peut-être mieux réfléchir avant d’exporter des installations nucléaires dans des contrées à faible culture technologique mais à fort potentiel terroriste.
http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/france/nucleaire-la-securite-en-question-20080719-3478992_1400487.php

Au fait : La
Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est entrée en vigueur le 6 juillet 2007. Le saviez-vous? En sommes-nous mieux protégés?
http://www.aidh.org/Biblio/Txt_trait-terr/16_terr-nucl-05.htm


vendredi 18 juillet 2008

Nouvelle fuite d'uranium sur un site d'Areva

Une canalisation rompue depuis plusieurs années, mais aucun impact sur l'environnement à Romans sur Isère...?

Après l'incident au Tricastin, une nouvelle fuite d'uranium sur un site Areva a été constatée jeudi 17 juillet dans l'usine franco-belge de fabrication de combustibles nucléaires (FBFC) à Romans-sur-Isère (Drôme). Il y a eu rupture d'une canalisation enterrée de rejets d'effluents liquides uranifères, a annoncé vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), sans préciser le degré de gravité.

Les enquêteurs de l'ASN, prévenus à 17h, ont rapporté que "la rupture de cette canalisation enterrée daterait, selon l'exploitant, de plusieurs années".

Un porte-parole d'Areva, Charles Hufnagel, a précisé qu'il s'agissait d'uranium "légèrement enrichi", tout en assurant que la fuite n'avait eu lieu que sur le site. Il n'y a "absolument aucun impact sur l'environnement", a-t-il affirmé en indiquant qu'Areva proposait de classer cet incident au niveau 1 sur l'échelle internationale de gravité INES.

Dans un communiqué, l'usine FBFC a précisé que cette canalisation relie un atelier de fabrication de combustible nucléaire à une station de traitement. La tuyauterie "défaillante" a été fermée.

Selon l'ASN, les enquêteurs ont constaté "la non-conformité de cette tuyauterie vis-à-vis des exigences de la réglementation" qui prévoit normalement "une capacité de résistance aux chocs suffisante pour éviter" toute rupture.

"Comme d'habitude, c'est le porte-parole de l'ASN qui a délivré et contrôlé cette information", a déploré la fédération France Nature Environnement. Pour elle, depuis la loi du 13 juin 2006 mal dénommée « de transparence et de sécurité nucléaire», tous les pouvoirs de gestion de la filière nucléaire sont concentrés dans les mains des 5 dirigeants de l'Autorité de sûreté nucléaire. Tous les fonctionnaires spécialisés sont également sous la tutelle de l'ASN, démocratiquement et juridiquement irresponsable. La fédération regroupant environ 3.000 associations de défense de l'environnement, demande à ce que des autorités de contrôle indépendantes "puissent faire un audit public de ces différents accidents pour que tout citoyen puisse en connaître les causes et les effets" et dit réfléchir "aux actions en justice possibles".

Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement et présidente du parti CAP21 juge pour sa part que ces "incidents à répétition et la découverte d'une pollution de la nappe phréatique du Tricastin mettent en lumière les défaillances de la filière nucléaire, dues notamment à un sous-investissement dans la sécurité, la protection de la santé humaine et de l'environnement". AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080718.FAP5857/nouvelle_fuite_duranium_sur_un_site_dareva_dans_la_drom.html

jeudi 17 juillet 2008

Près des centrales nucléaires le risque de leucémie s'accroît

Autorité de Sureté Nucléaire



Non, la sureté nucléaire n'est pas assurée...


Le 10 décembre 2007, une étude scientifique allemande, publiée par la très sérieuse revue
International Journal of Cancer, indiquait que « le risque pour les enfants de développer une leucémie est 2,2 fois plus élevé lorsque l'on habite dans un rayon de 5 km autour d'une centrale nucléaire ». Les chercheurs indiquaient que « le risque allait décroissant avec la distance, mais restait supérieur à la norme dans un périmètre de 50 km autour des centrales ».

Cette publication créait la polémique. Des études complémentaires étaient lancées en France pour en savoir plus. Les conclusions de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, publiées fin avril, étaient paradoxales. La conclusion générale était rassurante, précisant que « l'ensemble des études disponibles en France et dans le monde ne montre pas d'augmentation de la fréquence des leucémies, chez les enfants, mais aussi chez les adultes, à proximité des sites nucléaire » en citant une centaine d'études portant sur deux cents sites de dix pays. Mais, preuve que le sujet est loin d'être évident, l'IRSN n'arrivait pas à trouver d'explications à des « excès de leucémie » dans trois endroits : autour des installations nucléaires de Sellafield en Angleterre, de Dounreay en Ecosse et près de la centrale de Kruemmel en Allemagne.

En France, à la fin des années 1990, le professeur Jean-François Viel avait publié des travaux montrant « un excès de leucémies dans un rayon de 35 km autour du site nucléaire de La Hague (Manche) ». Ses recherches avaient été publiées dans le prestigieux British Medical Journal. Mais d'autres médecins avaient remis en cause ses hypothèses.

L'enquête du Tricastin permettra-t-elle d'affiner les connaissances sur ce sujet? Rien n'est moins sûr..


Sources:
17/07/2008 : Le Parisien. http://www.leparisien.fr/home/imprimer/article.htm?articleid=298632914
http://www.asn.fr/sections/accueil/actualites/risques-cancer-leucemie-chez-enfants

mercredi 16 juillet 2008

Tricastin : des déchets d'origine militaire?




Dix jours après l'accident survenu sur le site nucléaire du Tricastin des interrogations subsistent. En particulier sur l'origine de la contamination de certains captages de la nappe.

Des taux anormaux d'uranium ont été relevés dans plusieurs captages utilisés par des particuliers. Ces "marquages" intriguent d'autant plus qu'ils fluctuent selon les jours. Au robinet relié à un puits situé à deux kilomètres au sud de la station de la Socatri, la concentration était de 64 microgrammes par litre (µg/l) le 8 juillet, de 22 µg/l le 10 juillet, de 36,6 µg/l le 14 juillet. Ce robinet a, depuis, été condamné.

L'accident de la Socatri ne semble pas pouvoir expliquer ces concentrations qui approchent ou dépassent la limite de 15 µg/l fixée par l'Organisation mondiale de la santé, pour les eaux destinées à la consommation.

La Criirad suspecte un entreposage de déchets, issus d'une ancienne usine militaire d'enrichissement de l'uranium ayant fonctionné sur le site du Tricastin, de 1964 à 1996. Dans un tumulus de terre haut de 5 à 6 mètres ont notamment été accumulées 760 tonnes de "barrières de diffusion", parois poreuses permettant de séparer l'uranium fissile, nécessaire aux armes nucléaires, de l'uranium naturel qui n'en contient que 0,7 %.

Une étude du Haut Commissariat à l'énergie atomique, réalisée en 1998, estimait entre 2,6 et 3,5 tonnes la quantité d'uranium contenue dans ces résidus, dont la teneur en U235 variait de 0,6 à 3,5 %. Les eaux de pluie, ruisselant sur ce stockage à ciel ouvert, auraient lessivé une partie de l'uranium vers la nappe.

Areva a la charge de ce dépôt. Des contrôles réguliers sont effectués par l'Autorité de sûreté nucléaire pour les installations relevant de la Défense, la DSND. Le rapport du Haut Commissariat notait que "la contamination de la nappe liée à cette butte de stockage a été mise en évidence dès 1977" et estimait que "900 kg environ d'uranium auraient quitté la butte via les eaux souterraines".

Au point que l'exploitant a procédé, jusqu'en 1998, à un pompage dans cette nappe pour l'assainir, en rejetant les eaux aspirées dans le canal Donzère-Mondragon qui rejoint le Rhône. La Cogema (devenue Areva) avait envisagé une couverture de la butte de stockage, jamais réalisée.

Des faits et des aveux, mais tout n'est pas dit! À Bollène-Pierrelatte le civil et le nucléaire sont proches ou confondus. Preuve s'il en est de l'étroite parenté des risques! Il ne faut pas lâcher cet accident révélateur de l'absence de sureté nucléaire totale en France. On n'a d'ailleurs pas fini d'en entendre parler!


Source :
http://http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/07/16/


mardi 15 juillet 2008

Repères alimentaires



Pour la banque mondiale, de 2006 à 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 85%.

Dans les pays pauvres, les dépenses alimentaires représentent 60 à 90% des budgets des ménages…

La production d'un kilo de bœuf nécessite autant d'eau qu'une douche (débit de 18 litres par minute) quotidienne de 5 minutes pendant 2 ans.

En Europe, chaque tête de bétail est subventionnée à plus de 2 euros par jour, soit un peu plus que le revenu journalier des 2/3 de la population mondiale.

Un plein de 50 litres de bioéthanol correspond à 250 kg de maïs, de quoi nourrir une personne pendant une année.

L'élevage industriel utilise autant de céréales qu' en consomment Indiens et Chinois réunis (moitié de la population mondiale).

Bon appétit!

Entre autres sources, l'article paru sous le titre La mort du pétrole, c'est l'occasion d'une nouvelle naissance.
Dans : http://ploutopia.over-blog.com/article-20670554.html

dimanche 13 juillet 2008

L'huître en cours de disparition?




Les ostréiculteurs français s'inquiètent d'une surmortalité mystérieuse des jeunes huîtres cet été.


La France, premier producteur européen et quatrième mondial, derrière la Chine, le Japon et la Corée du sud, compte 15.000 à 20.000 ostréiculteurs, qui produisent 130.000 tonnes d'huîtres par an.

On a toujours un phénomène de surmortalité des jeunes huîtres l'été, mais jusqu'à 30% maximum. On n'a jamais vu ça depuis la crise des années 70 qui a décimé l'huître plate portugaise, remplacée, depuis, par l'huître creuse, d'origine japonaise, presque partout dans le monde.

Pour l'heure, les huîtres qui arriveront sur le marché à la fin de l'année ne sont globalement pas concernées. Le problème se pose surtout pour les saisons 2009/2010 et 2010/2011.

Mais certains producteurs de Méditerranée, où la croissance des huîtres est plus rapide qu'au nord, affirment qu'ils seront absents du marché à la fin de l'année. Tous les bassins sont touchés, même si le phénomène est de moindre ampleur dans le bassin d'Arcachon.

Les ostréiculteurs sont d'autant plus inquiets que le mystère demeure sur les causes du problème.

Questions : trop de production? Inadaptation de l'huître japonaise? Conséquence du réchauffement des eaux? Phénomène naturel de disparition d'une espèce "stressée" par les conditions d'exploitation? Cause inconnue qui échappe à nos connaissances actuelles?

Quelle que soit la cause de cette catastrophe autant écologique qu'économique, elle est très révélatrice des perturbations parmi lesquelles nous fait vivre une aquaculture forcée.

mercredi 9 juillet 2008

Alerte nucléaire au Tricastin

Un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents uranifères contenant au total 360 kg d'uranium (12 grammes par litre!) s'est produit hier sur le site du Tricastin, à Bollène, ont annoncé les préfets du Vaucluse et de la Drôme.Le rejet s'est produit pendant le nettoyage d'une cuve, dans l'usine Socatri, avec déversement sur le sol, ainsi que dans le canal adjacent, polluant ensuite les rivières La Gaffière et L'Au-zon.
http://www.20minutes.fr/article/241334/Marseille-Rejet-accidentel-d-uranium-au-Tricastin.php

La préfecture de Vaucluse a décidé mardi soir, 7 juillet, de maintenir ses mesures de précaution jusqu'à de plus amples analyses à la suite d'un rejet accidentel d'uranium mardi matin par la société Socatri à Bollène (Vaucluse).

La consommation et l'’usage d'’eau issue de captages privés reste interdite sur les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhône. La pêche, la consommation de poissons et les activités nautiques et de baignade restent interdits sur les cours d'eau de la Gaffière, la Mayre Girardes et du Lauzon, et les étangs du Trop-Long, du Baltraces et des Girardes. Enfin, l'irrigation issue de la Gaffière, la Mayre Girardes et le Lauzon est interdite.

"Pour les eaux de surface (non destinées à la consommation humaine), les taux d'uranium sont restés très supérieurs à la normale mais ont fortement diminué, par dilution, dans la journée. Les eaux souterraines n'ont en revanche pas révélé jusqu'à maintenant de présence anormale d'uranium", précise la préfecture.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20080709.FAP4115/la_prefecture_de_vaucluse_maintient_les_mesures_de_prec.html

Pour les ONG, tout n'est pas dit! Sortir du nucléaire - qui appelle à une mobilisation antinucléaire samedi à Paris - a publié un communiqué pour contester «les avis rassurants des autorités et rappeler que le nucléaire est dangereux et sale»«Il est en effet impossible qu’un tel rejet, contenant de l’uranium, n’ait pas de conséquences importantes sur l’environnement et peut-être sur la santé de riverains.». Selon la Criirad, organisme né au lendemain de Tchernobyl et qui réalise des mesures indépendantes, «l’usage de l’unité de masse au lieu de l’unité de mesure de la radioactivité ne rend absolument pas compte de l’ampleur de la fuite». En effet, pour Yannick Rousselet de Greenpeace, «le problème, c’est qu’on ne sait pas de quel uranium il s’agit». Sur le site du Tricastin, on n’a que l’embarras du choix. «On trouve toute la panoplie du cycle de l’uranium : enrichi, usé, de retraitement, sous forme de gaz ou de poudre…»
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/337894.FR.php

Avertissement : la sécurité nucléaire est de plus en plus difficile à assurer dans un parc nucléaire vieillissant. Le recours au privé n'améliore pas la situation. Statistiquement, le risque d'accident majeur ne peut que s'élever. Au moment où le Gouvernement s'acharne à relancer le nucléaire, après les "incidents" récents, au Japon et en Allemagne, voici une nouvelle occasion de s'interroger!

mardi 8 juillet 2008

Hydrolienne et Pelamis : pour récupérer l'énergie de la mer

Là se trouve l'alternative aux énergies non renouvelables et au nucléaire : dans la recherche et la mise en exploitation des immenses énergies naturelles renouvelables non utilisées. L'éolienne, l'hydrolienne et les panneaux solaires entre autres, sont suceptibles de fournir une énergie domestique qui ne pollue ni nuit au climat.

La Sabella D03

Hydrohelix, une société Quimperoise a développé une hydrolienne posée sur le fond marin qui récupère l'énergie des courants marins.
La Sabella D03, mesure 5,5 mètres de haut et son hélice fait 3 mètres de diamètre. Ce modèle sera testé durant 6 mois dans l’embouchure de la rivière d' l'Odet par une profondeur de 19 mètres.

La vitesse de rotation de l'hélice devrait être comprise entre 10 et 15 tr/mn. Ces tests grandeurs natures permettront de mesurer l’énergie électrique produite par cette hydrolienne et son incidence sur l'ecosystème.
Le projet final nommé "Marenergie", et un projet industriel de 1 MW, composé de 5 hydroliennes de 200 kW chacune pour 10 m de diamètre.
Le coût d'une Sabella reste de l'ordre de 750 000 €. Ce concept d’hydrolienne sous marine reste à ce jour le seul développement industriel français.


Le Pélamis
Au large des Orcades au nord de l'écosse on développe le "Pélamis". Ce drôle de serpent des mers est composé de plusieurs cylindres de 3,5 mètres de circonférence, chacuns reliés entre eux sur une longueur totale d'environ 150 mètres.
Les vagues provoquent la montée et la descente du Pelamis dans une séquence de mouvements ressemblants à ceux d'un serpent. Au niveau des charnières, des marteaux hydrauliques pompent une huile à haute pression et fournissent une énergie qui est convertie en électricité par un générateur.

Un projet Pelamis est prévu au large d'Aguçadoura, dans le Nord du Portugal, il fournira à ses débuts 2,25 megawatts (MW) grace à 3 Pélamis de quoi fournir l'équivalent énergétique de 1.500 foyers. A terme, le projet devrait se constituer de 30 Pélamis qui fourniront de l'énergie à 15.000 foyers.

Source : http://pourunmondedurable.blogspot.com/2008/04/hydrolienne-et-pelamis-comment-rcuprer.html

jeudi 3 juillet 2008

Vers 250 dollars le baril ?



Le prix du pétrole devrait continuer sa course folle. Alexeï Miller, le PDG de Gazprom, premier producteur de gaz du monde, prévoit que le prix du baril atteindra prochainement les 250 dollars. «Dans ce cas, le prix du gaz pourrait atteindre plus de 1.000 dollars les 1.000 m3», a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre entre le président russe et son homologue azerbaïdjanais. Le prix du gaz qu’il vend à l’Europe occidentale sera alors de 500 dollars pour 1.000 mètres cubes fin 2008.
http://www.romandie.com/ats/news/080703130727.4joqi0in.asp

"L'ère du pétrole bon marché, c'est fini. Le nucléaire est plus que jamais une industrie d'avenir et une énergie indispensable", a ainsi déclaré, jeudi 3 juillet, le président français Nicolas Sarkozy.

http://www.romandie.com/ats/news/080703131556.0rff7mwd.asp

Une folie pourrait bien en chasser une autre...

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