lundi 26 août 2013

Fukushima : c'est de pire en pire !

Nous empruntons à Benoist Magnat, écologiste, poète et humoriste, son analyse truffée de sources informatives : oui, à Fukushima le danger s'accroît et pas seulement pour les Japonais !



Il fallait s’y attendre, à force de verser de l’eau sur les réacteurs détruits, et à force de remplir toujours plus de réservoirs, l’eau, considérablement radioactive, fuit en quantité vers l’océan. Ceux qui, pour nous rassurer, évoquent la dilution dans l'immensité du Pacifique, oublient une donnée essentielle, : la chaîne alimentaire va se trouver affectée.

La fable de l’arrêt à froid, décrété en décembre 2011 a de toute évidence fait long feu, et Tepco avoue, maintenant, que, depuis mai 2011, 300 tonnes d’eau très radioactive se déversent chaque jour dans l’océan.

En 4 petites minutes, ce dessin animé simple et pédagogique avait déjà compris dès le 18 mars 2011 le problème insoluble qui allait se poser à Fukushima, depuis la catastrophe du 11 mars 2011 et, dès le 17 mars 2011, Roger Nymo, l’un des nombreux lanceurs d’alerte concernant ce sujet, évoquait un pire qui serait à venir. lien

Le pire ? Nous y voila maintenant, et le 6 août 2013, Shinji Kingo, responsable de la NRA (autorité de régulation nucléaire japonaise) a décrété une situation d’urgence.

Cette eau déversée dans le Pacifique est chargées de 20 et 40 milliards de becquerels (de tritium, de strontium, de césium et d’autres éléments radioactifs), soit plusieurs dizaines de milliers de fois la dose limite admise pour l’eau de mer. lien. Cette carte montre de quelle manière ces fuites se produisent.
 
Tepco assure qu’il va colmater les fuites en injectant dans le sol un produit chimique afin de le rendre étanche, solution qui,d’après le quotidien japonais Asahi, ne serait pas du tout efficace au niveau des nappes phréatiques. lien

Arnold Gundersen, scientifique reconnu par ses pairs comme expert en matière nucléaire, est convaincu qu’il n’y a aucun moyen d’empêcher cette eau de rejoindre l’océan, et que cela durera pendant au moins 20 à 30 ans. lien

Laure Hameaux, porte parole du réseau « Sortir du Nucléaire » est claire : « pour nous ce n’est pas une surprise. Nous travaillons avec des experts indépendants depuis le début de la catastrophe. Il ne pouvait pas en être autrement, l’accident de Fukushima ne pouvait qu’empirer. Il ne pouvait pas être réglé en quelques semaines  », et elle ajoute : « les océans vont être contaminés, et par conséquence toute la chaîne alimentaire de ce millier aquatique », en concluant au sujet de la solution envisagée par Tepco concernant les nappes phréatiques : « on va pouvoir pomper une partie de l’eau, mais la radioactivité va rester. On ne peut pas la faire disparaitre. Il n’y a pas de solution (…) les ennuis ne font que commencer ». lien

Dès le mois d’octobre 2012 Ken Buesseler, chimiste à l’institut océanographique de Wood Hole, s’interrogeait sur les raisons de l’importante radioactivité trouvée sur les poissons péchés au large de Fukushima, supposant déjà des fuites provenant de la centrale. lien

La situation s’aggrave donc à Fukushima, d’autant que les 3000 techniciens et ouvriers qui tentent de préparer le démantèlement de la centrale dévastée sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux rendus inaccessibles, compte tenu du niveau élevé de radioactivité. lien

Un autre veilleur de Fukushima, Etienne Servant, dans un communiqué récent rappelle que cette pollution de l’océan n’est pas une nouveauté, et qu’elle est effective depuis le premier jour de la catastrophe. Le mur en béton que Tepco avait construit pour empêcher ces fuites vers l’Océan a finalement provoqué une accumulation de l’eau contaminée, et un débordement fatal dans la mer.

Dénonçant le silence consternant et complice de la plupart des médias, Servant a décidé de s’embarquer dès le 3 mai 2014 dans un voilier et de rejoindre le Japon en passant par le détroit de Bering et la mer de Chine avec comme but de faire des mesures de la contamination tout au long de son voyage. lien

En effet, c’est maintenant sur l’autre rive du Pacifique que l’inquiétude s’installe, car Joseph J.Mangano et Janette Sherman, chercheurs notoires, ont constaté, dans un rapport récent, d’une part un niveau élevé de radioactivité sur la cote Ouest des USA, et d’autre part une tendance à l’hypothyroïdie chez les nouveaux nés américains, après la catastrophe de Fukushima. Pour arriver à ce constat, les chercheurs se sont basés sur des mesures relevées dans 18 sites situés sur la cote Ouest des Etats Unis. lien Mangano et Sherman ont étudié l’hypothyroïdie congénitale chez les nourrissons nés entre mars 2011 et novembre 2011, en se basant sur des tests de dépistage néonatal. lien

Résultat : ces cas d’hypothyroïdie congénitale sont en augmentation de 16% dans les 5 états qui bordent le Pacifique, et dès mars 2011 des concentrations d’iode radioactif avaient été mesurées jusqu’à 211 fois supérieures à la norme autorisée. lien

D’ailleurs, dès le 6 avril 2013, les 2 chercheurs américains avaient mis en garde les populations du risque que représentait Fukushima, malgré les assurances données par les responsables gouvernementaux américains, affirmant qu’il n’y avait rien à craindre de la catastrophe japonaise.

Avec ce nouvel épisode de déversement de radioactivité dans l’Océan Pacifique, il est a craindre que la chaîne alimentaire ne soit durablement touchée car, même s’il est vrai que cette énorme quantité de radioactivité sera dispersée dans l’océan, il est vraisemblable que la radioactivité va bientôt se trouver dans nos plats quotidiens, et qu’il va falloir être très attentifs à la qualité des poissons qui seront proposés aux étalages de nos poissonniers.

En effet, le vrai problème ne concerne plus seulement le Japon aujourd’hui, mais une bonne partie de la planète, car si les USA admettent maintenant être concernés par la catastrophe japonaise, par le biais de la chaine alimentaire, nous allons être tous plus ou moins touchés.


On sait que les poissons se nourrissent de plancton, les petits étant finalement mangés par les plus gros, lesquels se retrouvent dans nos assiettes. Or la pollution radioactive se fixe d’abord sur les plantes, le plancton, les algues, et elle se retrouvera finalement concentrée dans les gros poissons. Si les facteurs de concentration du césium sont de l’ordre de 50 pour les mollusques et les algues, ils montent à 400 pour les poissons. Comme le césium 137 a une période (ou demi-vie) de 30 ans, l’accumulation de ce dangereux produit radioactif va se prolonger pendant un siècle, avec les conséquences que l’on imagine pour les poissons et les humains qui les mangeront. Considérant qu’il est quasi impossible de tout contrôler, quelle garantie avons-nous aujourd’hui sur l’éventuelle nocivité des poissons que l’on nous propose à la vente en Europe ?

D’autre part, alors que l’on considérait jusqu’à récemment qu’il n’y avait pas d’échange entre le Pacifique Nord et le Pacifique Sud, on sait aujourd’hui que l’importante barrière formée par les courants équatoriaux n’empêchent pas que des échanges se produisent. lien. Déjà au mois d’aout 2011, 15 thons pêchés au large de San Diego présentaient des niveaux de césium relativement élevés. lien

Plus tard, en juillet 2013, un bar, capturé au large du Japon a révélé un niveau de radioactivité 10 fois supérieur à la limite autorisé, soit 1000 Bq/k, (lien) ce qui n’est rien par rapport au poisson péché en janvier 2013 qui lui, présentait un niveau impressionnant de radioactivité, égal à 254 000 Bq/k. lien

Au-delà de ces rejets dans l’océan et des poissons contaminés, le problème avec les vapeurs radioactives qui s’échappent du réacteur n° 3 perdure, et si parfois, on ne les perçoit plus, c’est seulement du à la différence de température extérieure. Le matin, quand l’air est frais, les vapeurs sont visibles, et disparaissent dans la journée, avec l’augmentation de la chaleur, mais la radioactivité continue pourtant de s’échapper, même si elle n’est plus visible. lien
 
Or, ce réacteur est le plus problématique, puisqu’il fonctionnait avec du MOX, contenant du plutonium, et cela va faire au moins un mois que cette vapeur s’échappe du réacteur. lien

Ajoutons pour la bonne bouche que la piscine du réacteur n°4 contient toujours 1535 barres d’uranium, et que, si depuis le mois de mars 2013, Tepco a démarré la construction d’une structure métallique destinée à les recevoir, la situation demeure préoccupante, le moins qu’on puisse dire.

En avril 2012, Akio Matsumura, un diplomate japonais, avait déjà expliqué en 7 minutes de quelle nature était le danger qui planait autour de cette piscine de refroidissement. vidéo

Et pourtant, aujourd’hui encore, il reste dans le monde de chauds partisans de l’énergie nucléaire, convaincus qu’il n’y a pas d’alternative...

mercredi 21 août 2013

Décroissance et démographie


  • La plupart des démographes annoncent un "pic" vers 2050 autour de 10 milliards d'humains. Si c'est le cas, l'agriculture biologique suffirait largement à nourrir tout le monde : voir le numéro de Silence consacré à cette question : http://www.revuesilence.net/epuises/300_399/silence389.pdf
  • Des scénarios catastrophistes prévoient une déplétion drastique. Si ces hypothèses sont un jour avérées, ce sera dans des conditions injustes, tragiques et indécentes. Il y aura donc un "effet d'aubaine" dont aucun décroissant ne devrait se réjouir.
Faut-il"accepter"ou "provoquer" la décroissance démographique ?
  • Si "provoquer" signifie un quelconque usage de la violence, nous devons refuser ce mot. C'est la croissance qui est la guerre, pas la décroissance.
  • Si "provoquer", signifie refuser une politique nataliste, on ne peut être contre : voir la proposition d'Yves Cochet de "grève du troisième ventre" : http://www.eco-bio.info/forum/upload/topic/7079-yves-cochet-veut-decourager-les-familles-de-faire-un-troisieme-enfant/ Attention, cependant, à la"gouvernance" centralisée, étatique et descendante...
  • Dans le même numéro de Silence, Mathilde Szuba défend un néo-malthusianisme équilibré. On sait les effets d'une certaine "éducation" sur la baisse de la natalité ?
Mais tout cela ne nous fait pas échapper à la démarcation du "quand bien même" : quand bien même aurait lieu après 2050 une stabilisation puis une baisse de la population mondiale, serait-ce une raison pour conserver, non pas notre "niveau de vie", mais notre "mode de vie" ? 
 
Car le mode de vie actuel (et là la question est beaucoup plus large que la seule question de l'alimentation) ne respecte (n'aime) ni la Nature ni la Vie et ne s'inscrit donc pas dans le cadre écologique d'une vie décente pour les humains, d'une "vie bonne", d'une vie heureuse...
 
Cette dernière phrase ne doit pas être lue/entendue comme une priorité de la Vie et de la Nature sur l'Humain : car les humains auront depuis bien longtemps disparu quand la Nature et la Vie (sous quelles formes, personne n'est prophète) seront encore là ( sur cette Terre pendant environ encore quelques 5 milliards d'années)... Non, c'est l'homme qu'il convient de protéger.

Fukushima : ça continue car ça ne peut s'arrêter !


Non, ce n'est pas une autre catastrophe nucléaire : c'est une catastrophe qui dure et qui n'a pas cessé depuis le 11 mars 2011, depuis plus de deux ans ! Oui, mais il y a du nouveau, sur les mêmes lieux : un nouvel "incident", une fuite d'eau classée "incident grave", une nouvelle menace... Ce n'est pas de l'eau qui s'écoule (pour le moment) dans l'océan, c'est de l'eau hautement contaminée qui s'est répandue hors d'un réservoir de stockage ! Tepco ne maîtrise plus la situation.

L'autorité de régulation nucléaire du Japon a évalué, mercredi 21 août, au "niveau 3" correspondant à un "incident grave" sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines) une fuite de 300 tonnes d'eau hautement radioactive survenue ces derniers jours à la centrale de Fukushima. Ce classement au rang 3 sur l'échelle allant de 0 à 7 correspond au "rejet d'une grande quantité de matière radioactive à l'intérieur de l'installation".


Depuis plusieurs jours, un réservoir de stockage d'eau partiellement décontaminée installé sur le site au milieu de centaines d'autres a laissé s'échapper 300 tonnes d'eau radioactive qui s'est répandue sur et dans le sol de la centrale nucléaire. La radioactivité mesurée à environ 50 cm au-dessus de ces flaques était d'environ 100 milli-sieverts par heure, selon la compagnie gérante du site Tokyo Electric Power (Tepco). Un ouvrier qui serait exposé à ce niveau accumulerait en une heure la dose maximale autorisée en cinq années actuellement au Japon pour les travailleurs du secteur nucléaire.


Tepco tente de récupérer l'eau répandue au sol et qui s'y est en partie infiltrée. Un litre de cette eau contient environ 80 millions de becquerels de strontium et autres éléments radioactifs dégageant des rayons bêta.

Cette fuite est un incident supplémentaire dans la longue série des problèmes de gestion de l'eau contaminée issue en grande partie de l'arrosage des réacteurs saccagés, moyen de refroidissement indispensable pour éviter un réchauffement du combustible fondu.

Cette fuite de réservoir est jusqu'à présent l'un des plus graves incidents survenus depuis que la centrale est considérée comme stabilisée, soit depuis décembre 2011 lorsque les réacteurs ont été déclarés en "état d'arrêt à froid".

En fait de stabilisation, ça continue et la contamination alimentaire, notamment par les poissons, ne fait que commencer.




mardi 13 août 2013

Des maux et des mots de la croissance


Et si la bataille des mots pour décrire les maux de la croissance était en train d'être gagnée ?
  • Il y a ceux qui continuent de croire que la croissance est la solution. On les retrouve au sein ou proche du "parti de gouvernement".
  • Et il y a les les autres, qui établissent des distinctions :
    • la croissance n'est pas (momentanément) la solution : il faut, aujourd'hui,"faire sans croissance".
    • la croissance n'est plus et ne sera jamais plus la solution : il faudra toujours faire sans croissance (qui s'est arrêtée d'elle-même)
    • la croissance est le problème (quand bien même la croissance serait encore possible, elle ne serait pas désirable)
    • la décroissance est une solution mais pas la seule.
Il serait plus simple de comprendre parmi les "objecteurs de croissance" tous ceux qui oscillent entre "la croissance n'est pas la solution" et "la croissance est un problème".
"En 1972, nous avions atteint environ 85% de la soutenabilité planétaire. Quand je me suis exprimé devant la Smithsonian Institution, il y a quarante ans, je pouvais dire que nous avions juste besoin de ralentir. Aujourd'hui, nous avons atteint environ 150% de soutenabilité, je ne peux plus le dire. Nous devons décroître". Tim Jackson, en conclusion de Penser la décroissance, sous la direction d'Agnès Sinaï, Paris, Presses de Sciences Po, 2013, page 205.
Au sens strict, un décroissant est, plus encore, celui qui a réalisé qu'il est trop tard pour être seulement objecteur de croissance :
  • Car les seuils de soutenabilité sont globalement dépassés depuis 40 ans.
  • Car les dépassements d'une minorité signifient pour la grande majorité des niveaux de charge écologique largement sous les seuils de soutenabilité ; autrement dit, question sociale et question écologique sont les deux faces d'une même insoutenabilité.
  • car surgit alors la question politique : comment sortir d'une société de croissance et atteindre deS sociétéS d'a-croissance, ce qui signifie, sans ambiguïté, d'assumer une "forme de recul" : déproduction, déconsommation... ?
Au sens large, parmi les objecteurs de croissance, il y a donc les décroissants.

Parmi les décroissants, on pourrait encore distinguer entre :

  • ceux qui adoptent une démarche "identitaire" : la décroissance est la solution ; la décroissance est un projet : politiquement, il s'agit d'abord de dire qui sont les décroissants. 
  • ceux qui préfèrent une démarche "identifiante" : la décroissance est une solution : la décroissance est un trajet ; politiquement, il s'agit d'abord de dire ce que nous proposons à d'autres, de dégager des perspectives "unifiantes" : est alors visée une "convergence" plutôt autour de l'antiproductivisme que de la seule décroissance. Un certain goût pour les "propositions", les "belles revendications" (par exemple : retraite d'un montant égal pour touTEs).
Selon Michel Lepesant, qui s'affirme décroissant donc antiproductiviste.



 

dimanche 4 août 2013

Pour apprendre à ne réduire que les dépenses inutiles

Nous empruntons à T.C cet édito, ô combien éclairant. Puissions-nous être pardonnés.
Écologie et non-violence.



Les perruches de grand-mère...

Petite fable pour les temps qui viennent

Par Christine Pedotti

Ma grand-mère était une femme de devoir, d’ordre et de mesure. Fille de paysan, épouse d’un immigré devenu entrepreneur, nul ne l’aurait jamais prise en flagrant délit de dissipation morale ou financière. Elle savait compter et « se tenir ».

Un jour, alors qu’elle était devenue une honorable vieille dame, elle se retrouva gardienne définitive d’un couple de perruches. Elle en prit soin avec tout son sens du devoir. Sauf qu’au bout de quelques mois, elle constata que les deux bêtes « gâchaient la nourriture » en éparpillant des graines tout autour de la cage. C’était, selon son mot, malpropre.

Elle entreprit donc de rééduquer les deux volatiles afin de leur apprendre de meilleurs usages. Puisqu’ils « gâchaient », elle décida de réduire la portion quotidienne qu’elle leur allouait. Mais les perruches ne voulaient rien apprendre, et continuait à répandre les graines.

Ma grand-mère pourtant ne renonça pas. Chaque jour, elle réduisait les quantités et, un jour, elle retrouva dans la cage les perruches mortes… de faim. Car, paraît-il, les oiseaux ont besoin de casser les graines et, ce faisant, les projettent hors de la cage.

Ma grand-mère, qui n’était pas méchante, fut désespérée du sort de ses perruches. Désespérée, mais un peu tard, dirait le fabuliste.

Quel rapport avec l’actualité ? Et bien, on réduit les dépenses et, semble-t-il, les rentrées d’impôt baissent, de sorte qu’il va de nouveau falloir réduire les dépenses, et ainsi de suite. Je ne puis m’empêcher de penser que partis comme ça, on va finir comme les perruches de ma grand-mère.

Une politique de rigueur ne devrait-elle pas, plutôt que de rogner ici ou là selon des impératifs strictement comptables afin d’atteindre ces fameux 3 % de déficit, veiller à ce que les dépenses soient orientées vers la plus grande utilité possible du point de vue de la prospérité du pays et plus largement de l’Europe.

Madame Merkel, messieurs, mesdames de la Commission européenne, du FMI, de la Banque mondiale, ne nous prenez pas pour des perruches !   

Éditorial
TC n° 3550 24 juillet 2013

 Manque de pot pour la croissance...

  

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