Le PPP, ou partenariat public privé, est une machine à privatiser. C'est une invention française. Elle s'exporte. Par exemple en Russie, et pour la première fois, avec les conseils et le soutien de Christine Lagarde. Les écologistes russes se battent contre un projet d'autoroute écrasant une forêt. L'entreprise française Vinci, experte en autoroutes privées accompagne le projet.
À la tête du FMI, Christine Lagarde serait aux manettes pour exécuter ce type de politique là. Certes, elle ou un autre pourrait faire la même politique au détriment des habitants du monde entier. Autant que ce ne soit pas un Français ou une Française qui s'illustre dans ce genre de manifestation de la toute puissance du capitalisme... Puisse-t-elle donc échouer dans la quête du pouvoir qu'exerçait, loin de tout socialisme, - l'admettra-t-on enfin ? - , Dominique Strauss-Kahn.
Le premier PPP ou partenariat-public-privé en Russie
Car cette autoroute à péage est le premier PPP, partenariat-public-privé, en Russie. Le consortium d'entreprises supporte une large partie des coûts d'investissement, moyennant une concession d'exploitation de 30 ans : pour ce seul tronçon de 43 kilomètres, il est d'ailleurs prévu que l'État russe et les automobilistes verseront au moins 1,5 milliard d'euros sur la période. Une belle affaire pour Vinci, qui a acquis une large expérience en la matière en étant le premier bénéficiaire de la privatisation des autoroutes françaises (à lire ici la présentation par Vinci du contrat).
En poussant à l'accord avec Vinci, accusent les écologistes russes, la ministre s'est rendue complice de tous les forfaits de ce projet. En vrac : fuites de capitaux, évasion fiscale, corruption, violations des lois sur l'environnement, répressions des manifestions diverses.
D'autres organisations russes (à découvrir ici) se sont en effet largement penchées sur le montage financier du consortium qui intègre le groupe Vinci. Dans une note titrée « Vinci, une couverture pour les oligarques et les paradis fiscaux du premier PPP routier russe », la très sérieuse organisation Bankwatch Network (site à consulter ici) tente de reconstituer l'actionnariat particulièrement opaque d'un consortium en forme d'usine à gaz.
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