L’autorité de sureté nucléaire et industrielle japonaise est sous le feu des critiques. Notamment parcequ'elle s'est limitée, au début de la catastrophe, aux informations de Tepco sans même aller sur le site. Le 2 septembre, la NISA était accusée d’avoir su dès le début de l’accident le risque de fusion des réacteurs mais de ne pas avoir utilisé ces données pour orienter le gouvernement dans l’évacuation. Aujourd’hui, un autre scandale compromet son existence. D’après plusieurs journaux japonais, la NISA aurait sollicité la participation de salariés pro-nucléaires d’entreprises de production d’électricité à des colloques dans le but d’influencer l’opinion publique en posant des questions préparées à l’avance. Suite à ces révélations, le gouvernement a pris la décision de réformer cette institution dépendante du METI (Ministry of Economy, Trade and Industry). L’année prochaine, elle devrait désormais passer sous l’égide du ministère de l’Environnement et sera notamment chargée de la décontamination autour de la centrale.
Voir, en outre, cette info, reprise par Médiapart. Instructif !
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